La place des familles est fondamentale dans le travail psychothérapeutique avec les enfants et les adolescents, et cela, tout au long de la thérapie.
La première consultation permet à chacun (enfant/adolescent/parent) d’exprimer sa ou ses demandes. C’est l’occasion de mettre des mots sur les maux rencontrées au sein de la famille. En effet, en famille, la souffrance des uns influent sur le bien-être des autres indéniablement.
C’est l’opportunité de mettre en lumière des aspects de la dynamique familiale, de la place du jeune dans cette dynamique et d’aborder des étapes qui ont pu être déterminantes dans son histoire de vie, dans l’histoire de vie de la famille.
Cette première séance nous permet de poser le cadre thérapeutique: définition des objectifs thérapeutiques, temps et rythme des séances.
Le cadre thérapeutique assure également le respect de la confidentialité des échanges entre l’enfant/l’adolescent et moi-même. Une fois le travail psychothérapeutique engagé, l’espace thérapeutique se veut être un espace de liberté, sécure et contenant, que l’enfant, l’adolescent, investit progressivement, à son rythme, pour exprimer ce qui a besoin de l’être. Cette confidentialité est essentielle pour nourrir le lien thérapeutique, le lien qui soigne. En psychothérapie, comme pour l’adulte, c’est aussi le lien à un autre qui permet de soigner la relation à soi, la relation aux autres et sa relation au monde.
Au cours des séances, je reçois donc l’enfant, l’adolescent, seul. C’est alors le temps du déploiement des processus conscients et inconscients. Pour ce faire, la médiation thérapeutique est un outils précieux; le jeu (de société, d’imitation, de rôle), le dessin, le modelage, viennent en support pour permettre le déploiement de la psyché, la mise en mots et en images des maux, tout en consolidant le lien thérapeutique.
Dès que nécessaire, à la demande des parents, de la mienne et/ou de l’enfant, l’adolescent, des temps de reprises ont lieu; soit sur le temps d’une séance ou au cours d’une séance dédiée selon les besoins.